SYMPTÔMES, DIAGNOSTIC, TRAITEMENT…

L'infertilité

1 couple sur 4 désireux d’avoir un enfant, 
soit 3 millions de femmes et hommes n’arrivent pas à avoir un enfant après 1 an de tentative sans aide médicale, et 1 couple sur 10 n’y parvient toujours pas après 2 ans.

On parle d’infertilité au bout de 12 mois de tentative sans aucune survenue de grossesse.

 Les causes peuvent varier pour les femmes : Endométriose, SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques), Insuffisance ovarienne… 

Des traitements existent à travers la Procréation Médicalement Assistée (PMA), ils seront différents en fonction de la cause de l’infertilité. Par exemple des traitements hormonaux seront proposés pour stimuler l’ovulation en cas de SOPK ou d’endométriose, d’adénomyose… La Fécondation In Vitro (FIV) peut être proposée en cas de trompes bouchées, ou d’infertilité masculine.  

#etalors, on fait quoi ?

1. infertilité : quand s'inquiéter ?

toujours pas de début grossesse ?

on parle d'infertilité au bout de 12 mois de tentative

1 couple sur 8 en France consulte pour avoir une aide médicale suite à des difficultés à concevoir un enfant.

La procréation médicalement assistée (PMA)

Cet accompagnement a été créé pour contourner les facteurs génétiques et environnementaux qui empêcheraient une grossesse de survenir.

En temps normal la probabilité de survenue d’une grossesse au cours d’un mois ou d’un cycle menstruel, chez un couple n’utilisant pas de contraception, est de l’ordre de 20 à 25%.

Au bout de 12 mois de rapports sexuels non protégés sans survenue de grossesse, on commence à parler d’infertilité.

Selon l’Enquête nationale périnatale (ENP) et de l’Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff), entre 15 et 25% des couples seraient concernés (environ 1 couple sur 4).
On tombe autour de 1 couple sur 10 après deux ans de tentative.

Dans 10 à 25% l’infertilité n’est pas en lien avec un défaut spécifique d’un des deux partenaires : aucune origine n’est retrouvée après un examen.

Un examen clinique dans le cadre de la recherche d’infertilité est constitué de :

  • un bilan hormonal de la femme, l’évaluation de la perméabilité́ de ses trompes 
  • un spermogramme de l’homme.
1

MOIS DE RAPPORTS SEXUELS NON PROTÉGÉS SANS SURVENUE DE GROSSESSE POUR COMMENCER À PARLER D’INFERTILITÉ

#infertilité

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2. l'infertilité liée à l'endométriose ou à l'adénomyose ?

Il est très important de rappeler qu’infertile ne veut pas dire stérile !

Pour être juste dans le cadre de l’endométriose et/ou de l’adénomyose (qui touchent + d’1 femme sur 10) on parle plutôt d’hypofertilité, qui est le contraire d’hyperfertilité et qui veut juste dire que la fertilité est moins développée.

Elle concernerait 30 à 40 % des femmes touchées par l’endométriose et/ou d’adénomyose, et peut s’expliquer par :

  • Un état inflammatoire au niveau du système reproducteur
  • La présence d’endométriomes (kystes sur les ovaires) 
  • Les adhérences provoquées par les lésions l’endométriose qui peuvent détériorer les trompes, qui est le chemin grâce auquel l’ovule et le spermatozoïde se rencontrent
  • Des troubles de l’ovulation
  • Une diminution de la réserve folliculaire
  • La diminution des rapports sexuels à cause des douleurs (dyspareunie et/ou douleurs vulvaires associées)


L’infertilité, ou l’hypofertilité, n’est donc pas le symptôme principal de l’endométriose, et la plupart des femmes touchées par la maladie, désireuses d’avoir un enfant, peuvent y parvenir sur un plus long terme par voie naturelle ou médicalement assistée. 

Si on associe autant endométriose et infertilité, c’est surtout parce que l’endométriose est une des causes majeures parmi les femmes infertiles, mais l’inverse n’est pas vrai. Les femmes infertiles ne représentent pas la majeure partie de celles touchées par l’endométriose.
D’autres symptômes sont plus représentés chez les femmes atteintes d’endométriose, comme les troubles digestifs ou la fatigue chronique. 
infertile ne veut pas dire stérile ! (on parle même plutôt d'hypofertilité)

l'hypofertilité concerne 30 à 40% des femmes touchées par l'endométriose

l'adénomyose en lien plus direct avec l'infertilité

l'adénomyose, l'endométriose interne à l'utérus

L’adénomyose est une forme d’endométriose interne à l’utérus.

« Elle correspond à une invasion du myomètre (couche musculeuse interne de la paroi utérine) par l’endomètre (tissu qui tapisse la paroi intérieure du corps de l’utérus). On rappelle que normalement, l’endomètre n’a rien à faire dans l’épaisseur de l’utérus. Sa localisation normale est la surface de la cavité utérine« , Dr Donnez.

L’adénomyose peut être associée à l’endométriose mais ce n’est pas systématique. Selon Endofrance, l’adénomyose et l’endométriose externe seraient associées dans 6 à 20 % des cas.

Cette forme d’endométriose touche directement l’appareil reproducteur, avec des symptômes particulièrement liés aux organes génitaux, avec des règles hémorragiques, douloureuses, des saignements entre les règles, des douleurs pendant les rapports sexuels, et donc des problèmes de fertilité.

En diminuant le taux d’implantation embryonnaire, l’adénomyose peut aussi favoriser l’augmentation du risque de fausse couche spontanée

Mais on observe malgré tout une grande partie des femmes atteintes qui parviennent à avoir un enfant grâce à la procréation médicalement assistée.

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on a besoin de ton aide !

bénéfices / risques de la pilule

#pilule #HORMONES

Pilule, patch ou anneau vaginal, tous les contraceptifs œstroprogestatifs ont les mêmes avantages et inconvénients. Les hormones injectées sont susceptibles d’augmenter le risque de thrombose, de certains cancers, de surpoids… Les effets secondaires possibles et les facteurs de risques sont variables d’une femme à l’autre.

Au delà du critère contraceptif, la pilule peut être prescrite en tant que traitement hormonal pour soulager des douleurs liées à une pathologie hormono dépendante comme l’endométriose, l’adénomyose, le SOPK… 

Notre enquête vise à étudier le vécu des femmes avec la pilule, qu’elles la prennent pour soulager des douleurs ou non. 

3. l'infertilité liée au SOPK ?

Selon l’INSERM, le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) serait la première cause d’infertilité féminine.

Le nom de cette maladie vient des premières recherches dans les années 30 qui observaient ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes.

D’après la Revue Médicale Suisse, 50% des femmes touchées par un SOPK souffrent d »infertilité primaire et 25% d’infertilité secondaire. 

On sait aujourd’hui qu’il s’agit plutôt d’une multitudes de développements inachevés de follicules.

Un des symptômes du SOPK est le trouble de l’ovulation (dysovulation ou anovulation), via la rareté ou l’absence d’ovulations. On observe donc généralement chez les patientes des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée).

On dit que l’infertilité touche environ la moitié des femmes touchées par un SOPK.

Pour rappel, au début du cycle menstruel, chaque ovaire contient entre 5 et 10 petits follicules d’environ 5 mm, dont l’un deviendra un ovocyte fécondable.
S’il y a SOPK, la maturation folliculaire peut être contrariée par l’excès d’androgènes. Dans ce cas les follicules non arrivés à maturation s’accumulent, sans évolution en ovocyte.
Mais ce phénomène peut aussi arriver à des femmes en âge de procréer sans qu’elle soit forcément touchée par le SOPK.

Donc pour confirmer l’infertilité causée par le SOPK, un autre examen doit être fait : un bilan biologique entre le 2e et le 5e jour du cycle (s’il y a absence de règles, on les provoque grâce à un traitement à base de progestérone).
Le but de ce bilan est d’analyser le dosage en FSH (l’hormone de stimulation folliculaire) F et LH (l’hormone lutéale), qui ont un rôle important dans le déroulé du cycle menstruel et de la fertilité.

Le sopk, 1ère cause d'inferilité

75% des femmes touchées par le sopk souffrent d'infertilité

3. quelles autres causes pour l'infertilité ?

L’insuffisance ovarienne est expliquée par la diminution naturelle du stock de follicules (jusqu’à la ménopause où il n’y en a plus) qui s’accompagne souvent d’une diminution de la qualité des ovocytes (follicule à maturation qui deviendrait apte à être fécondé par un ovule), ce qui entraine une augmentation du risque de fausses-couche spontanées et d’anomalies chromosomiques fœtales.

C’est pourquoi la fertilité diminue pour les femmes après 40 ans.

On assiste aussi à une explication sociologique : d’après l’Insee, l’âge moyen auquel les femmes désirent un enfant a évolué de 26,5 ans en 1977 à 30,6 ans en 2018.
En 2016, plus de 20% des femmes qui accouchaient avaient au moins 35 ans.

L’insuffisance ovarienne est la première cause d’infertilité naturelle et inévitable passé 35 ans. Dans ce cas, la PMA ne peut pas aider, sauf si on désire passer par le don d’ovocyte.

Si l’insuffisance ovarienne est diagnostiquée trop tôt par rapport à l’âge observé, quand il y a perturbation du cycle menstruel, avec une ménopause précoce par exemple,  alors on parle d’insuffisance ovarienne prématurée. Elle touche entre 2 et 4% des femmes menstruées. On ne connait pas la cause de ce dérèglement, même si on suppose qu’elle est partiellement d’origine génétique et/ou environnementale.

naturelle et inévitable, sauf si elle survient avant un certain âge

l'insuffisance ovarienne

d'autres causes pouvant expliquer l'infertilité

sténose tubaire bilatérale, anomalies utérines

La sténose tubaire bilatérale

La sténose tubaire bilatérale, première cause d’infertilité dans des pays en voie de développement comme l’Afrique, équivaut à la diminution de la perméabilité des trompes de Fallope (ces dernières servant à laisser passer les spermatozoïdes vers l’ovule). Elle est dans la majorité des cas expliquée par une infection, contenant par exemple la chlamydiae (une des infections bactériennes les plus répandues et transmissibles par rapport sexuel).  

Des anomalies touchant l’utérus

L’absence ou la malformation de l’utérus, des polypes de l’endomètre ou des types de fibromes utérins, peuvent aussi entraîner de l’infertilité.

#grossesse

Quelles solutions quand on n'arrive pas à tomber enceinte ?

le traitement médical (hormonal)

#infertilité #fertilité #traitement

couple infertilité traitement hormonal

En traitement de première intention de l’infertilité causée par anovulation ou dysovulation de la classe 2 de l’OMS : pour le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et les anovulations normogonadotropes, les médecins recommandent un traitement médical par Citrate de Clomifène (CC) avec rapports sexuels planifiés.

le traitement chirurgical

#infertilité #fertilité #chirurgie

femme infertilité endométriose chirurgie

Les traitements chirurgicaux proposés vont varier selon l’âge et les autres causes d’infertilité du couple.

Par exemple en cas d’endométriose ou d’adénomyose lorsque les lésions sont sévères et profondes, cœlioscopie améliore la fertilité mais peut entraîner d’autres complications sur la qualité de la vie de la patiente. Il faut donc bien analyser la balance bénéfice/risque en amont avec la patiente, et ne pas hésiter à prendre plusieurs avis avant toute décision.

la procréation médicalement assistée (pma)

#infertilité #fertilité #pma

couple infertilité pma endométriose

Le parcours PMA propose plusieurs solutions d’accompagnement médicalisées pour les personnes désireuse de vivre une grossesse et souffrant d’infertilité :

  • L’insémination intra-utérine (IIU)
  • La fécondation in vitro/injection intra-cytoplasmique ou FIV/ISCI

On peut aussi étudier la piste de la congélation des ovocytes, ou dans un deuxième temps si cela ne marche pas avec les siens, le recours au don d’ovocytes d’une autre femme.

NON, ce n’est pas dans ta tête !

LE LAB DE L’ENDO, C’EST AUSSI UNE MARQUE ENGAGÉE POUR AIDER LES FEMMES À 

se faire du bien !

#F.A.Q. fertile !

L'impossibilité de tomber enceinte peut venir de raisons psychosomatiques (stress, fatigue, traumatismes) ou de pathologies associées :

  • Endométriose ;
  • Adénomyose ;
  • SOPK ;
  • Insuffisance ovarienne ;
  • Sténose tubaire ;
  • Anomalies, malformations concernant l'utérus
  • Polypes
  • Fibromes

On commence à parler d'infertilité lorsqu'aucune grossesse n'est survenue au bout de 12 à 24 mois de rapports sexuels réguliers non protégés. Pour confirmer l'infertilité, on peut faire :

  • un bilan hormonal de la femme, l’évaluation de la perméabilité́ de ses trompes 
  • un spermogramme de l'homme.

Les recours pour l'infertilité sont :

  • le traitement médical (stimulation hormonale, surtout dans le cas du SOPK)
  • le traitement chirurgical (souvent pour l'endométriose et/ou l'adénomyose)
  • la procréation médicalement assistée (l'insémination intra-utérine artificielle ; la fécondation in vitro ou FIV)

Comme pour tout les dérèglements hormonaux,  la stimulation de la fertilité peut être traitée via 2 méthodes :

  • La médicale : traitement hormonal, chirurgical, PMA
  • La thérapeutique : naturopathie, nutrition, phytothérapie, acupuncture, sophrologie... 

# ANNEXES

SOURCES & NOTES IMPORTANTES

Voilà quelques sources que nous avons utilisées ou citées :

Tous les témoignages sont les bienvenus !

Comme il y autant de symptômes, et de solutions que de femmes, ces listes peuvent ne pas être exhaustives, et nous sommes preneurs des retours de la communauté pour alimenter ces articles afin qu’ils soient représentatifs du + de vécus possible. 

Si tu veux témoigner, ça se passe par ici !

Petite note d’importance :

Chaque cas d’endométriose étant différent, cet article, comme les autres, offre des pistes à explorer, qui seront différentes pour toutes les femmes.
Il ne vient en aucun cas substituer un avis médical.

Si tu veux discuter, c’est par ici :

tu souffres d’infertilité ?

et alors, on fait quoi ?

#lelabestlà

Tu vas pas en + culpabiliser ou t’en excuser 🙂 

Et alors, maintenant qu’est-ce qu’on fait pour t’aider à trouver des solutions ?

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